LE CONSEIL D’ÉTAT EN FAVEUR DU SPORT SANTÉ
Dans son rapport annuel, cette instance confirme la volonté des pouvoirs publics de placer l’enseignement du sport davantage dans une optique de promotion de l’équilibre et de l’épanouissement que sur la performance.
Dans sa proposition n° 14 est clairement mentionné l’impulsion qui doit être donné à la diffusion des connaissances relatives à l’impact de la pratique fréquente et régulière d’activités physiques et sportives adaptées sur la santé. Favoriser une action coordonnée et complémentaire des professions médicales, paramédicales et sportives est également un axe à privilégier avec un accent mis sur le fait d’inscrire dans le socle des études médicales l’usage des APS à des fins de prévention et de thérapie non médicamenteuse. La prise de conscience des effets bénéfiques des activités physiques a connu un véritable tournant avec notamment l’instruction interministérielle du 24 décembre 2012, le Plan national sport santé bien-être en 2013 et la loi d’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015. Une évolution récente porte sur la reconnaissance de la pratique des activités physiques et sportives comme « thérapie non médicamenteuse ». Elle se conjugue avec l’apparition de dispositifs tels que le « sport santé sur ordonnance » qui donne la possibilité aux médecins, depuis mars 2017, de prescrire des séances de sport sur ordonnance à leurs patients atteints d’une affection longue durée. Les éducateurs sportifs doivent être formés pour prendre en charge ces patients afin d’identifier les pratiques adaptées à chaque affection.