QUEL AVENIR POUR LE MÉTIER D’EDUCATEUR SPORTIF ?

Laure Morot/ octobre 23, 2019/ Communication, Métier

En règle générale, le métier d’éducateur sportif se borne à mettre des pratiquants en activité motrice par le bais d’exercices sans pour autant en maîtriser les incidences en termes de santé.

1. Etre capable d’encourager l’adoption de comportements favorables à la santé.

2. Mettre en œuvre une évaluation initiale de la situation de la personne en incluant des évaluations fonctionnelles propres à la pratique physique envisagé, ainsi que l’identification des freins, des ressources individuelles et des capacités de la personne à s’engager dans une pratique autonome, par des entretiens et questionnaires spécifiques simples et validés.

3. Concevoir une séance d’activité physique en suscitant la participation et l’adhésion de la part du patient.

4. Mettre en œuvre un programme : Animer les séances d’activité physique et sportive ; évaluer la pratique et ses progrès ; soutenir la motivation du patient ; détecter les signes d’intolérance lors des séances et transmettre les informations pertinentes au prescripteur dans des délais adaptés à la situation.

5. Evaluer à moyen terme les bénéfices attendus du programme : établir un bilan simple et pertinent pour les prescripteurs et les personnes, établir un dialogue entre les acteurs selon une périodicité adaptée à l’interlocuteur.

6. Réagir face à un accident au cours de la pratique en mobilisant les connaissances et les compétences nécessaires à l’exécution conforme aux recommandations des gestes de premiers secours destinés à préserver l’intégrité physique d’une victime en attendant l’arrivée des secours organisés (attestation PSC-1).

7. Connaître les caractéristiques très générales des principales pathologies chroniques.

En somme, l’avenir professionnel d’un éducateur sportif ne peut plus se cantonner à une simple mise en mouvement du public dont il a la chage mais à une connaissance approfondie des politiques de prévention, des acteurs de la santé et du sport santé, à être capable de différencier les avantages, les inconvénients et les risques inhérents à une mise en activité, à maîtriser les principales pathologies chroniques, c’est-à-dire, in fine, à orienter, aider, soutenir, informer et, bien sûr, être capable de mettre en place une activité physique adpatée et spécifique dans le respect de l’intégrité physique et morale d’une personne en difficulté.

Pour plus d’information lire l’ouvrage de Frédéric Depiesse et Oliver Coste, in Prescription des activités physiques en prévention et en thérapeutique (Elsevier Masson, 2016) et réjoindre le réseau Proactif Sport Santé pour votre professionnalisation.